Y a-t-il du lointain
Et du proche ?
Ou tout n’est qu’en ma bouche
Et se délie
À l’occasion
En steppes et
En vallées
Cheminées de rencontres
Fortuites mais solubles dans le grand tout de
L’être ? De mon être
Je ne suis qu’à la page
Car j’ai mal entendu les premiers mots
Qui m’en défiaient bien sûr
Qui étaient inscrits en grosses lettres noires et sourdes
Grasses
Et véridiques parmi tous les mensonges
Par le tiroir du bas
Se trouve ce que l’on cherche
Au milieu du fatras et d’autres marchandages et pages
Jaunes
Remplies de chiffres par groupes de cinq paires alignées
Dans un ordre qui a son importance
Puisque 0 y est numéro 1
Et que les neuf qui suivent nous
Communiquent des voix que l’on connaît
Ou l’inconnu si l’on préfère que l’on peut réveiller à toute heure
Du jour et de la Nuit
Pour lui glisser des
Gentillesses
Tout cela à l’oral
Et de loin de très loin
Il ne voit pas que je tremble si proche.