On la savait
Mais oui
Ta cavalcade amplement évadée d’un asile — chez toi
Dont jamais tu n’éterniserais le funeste repos
Ta bousculade
N’eut pu être sertie
Autrement qu’en une pierre de touche
Elle aussi
Finalement
Défigurée
D’ornements très funèbres
Elle aussi est-ce seulement possible
Éprise d’allures de dévoiement
De monstruosité
D’autre monde
De départ — sans retour
De très
De très
De très très mauvais goût
A jamais ta dernière
Dernière
Signature ?
Mais
Tu vécus
D’écartements de ciels
Boitillant
Plus souvent qu’il ne faut
En contre politesse
Ton pied seul guidant son frère
Puis le suivant
Puis le guidant
Puis le suivant
Rampant chahutant dévalé
Sur d’impassibles faces tournées grand nord oblitérant
Ce sud qu’elles n’eussent avoué — raclures
Même au sommet
Tu concourais
Affamé d’espaces attenant la superbe
La douceur étonnée de ton fouet
Gigantic
En langue plus opiacée
Souviens-tu
Qu’errance était de mise ?
D’autres l’auraient souhaité oublier
Si tôt entraperçue la houle convenue
Mais TOI
Qu’aurais-tu fait sans elle la bourlingueuse de l’âme
Qui pétrifie les immobiles et
Jette au loin ceux qui les abandonnent
QU’AURAIS-TU FAIT
Réponds
Oseras-tu
Crevé que t’es
Mais non c’est pas absurde
C’est pire
Là lors
Je ne veux plus t’entendre
Je ne veux plus ta bouche
Je ne veux plus que perce
Ta veine en pages blanches
Je ne veux plus tes doigts
Qui prononcent un peu toujours avant ces mots que l’on bâillonne
Je ne veux plus te croire
Je ne veux plus savoir que je t’ai survécu
Image fantaisiste
Mais qui t’aurait vaincu ?
Mais qui l’eut pu oser
Sinon la main prochaine
La plus proche de tes mains
La tienne