Au point de fixe entre lumière et nuit ici là où
Matinale une fumée
Remonte, entrecroisée
D’yeux, de pas et de souhaits retenus par derrière des bouches se comportant si bien
Au rocailleux versant toujours chéri bien moins
Que son envers
Tout mûri d’herbes hautes
Au versant rocailleux s’érodant à sentir
Langoureux
L’évanescent baiser des nuages aphones
Au port abandonné des flots
Mais qui respire encore à l’unisson de Lune
Et d’où l’on peut gagner
Des coins inabrités
Où l’on fuit, plus souvent, cette mer à tous vents éventrée
A la joie que présente, la retenant modeste
Une femme entre toutes isolée
Habillée de silence
Et de mouvantes fleurs
Déposant de son rire les armes empoignées
Au pavé qui se tait foulé d’hommes et d’ennui
Alors que son voisin tremblote sous les coups
Sous les coups répétés des semelles du bas-monde
Du bas-monde s’en allant en affaire, danseur parfois quand même
A ces mots qu’on entend, qui font plus que rouler
Qui s’inscrivent se touchent et font amours humaines
A ces sons signes courant
La ligne d’horizon
Et venant enfanter si lents de pesants rêves
A vous
Mon espérance